Les gens vont finir par croire que vous me rétribuez en cachette pour que votre nom apparaisse au moins une fois par jour sur ce rendez-vous incontournable de la gastronomie et de l'humour qu'est devenu mon blog.
Que nenni... Aucune rétribution occulte ne vient alimenter mon pauvre petit compte en banque. (Mais je ne désespère pas...).
Je trouve simplement que l'on peut se lancer les yeux fermés dans vos recettes. L'on sait d'avance que le résultat sera à la hauteur.
Enfin...les yeux fermés...c'est peut-être un peu vite dit.
Je dois vous avouer qu'après le sublimissime gâteaux poires-caramel et les non-moins exquis sablés viennois chocolat, où j'avais décelé quelques tendances de votre part à faire aux aspirants pâtissiers de bonnes blagues ("Gnark, gnark, gnark", rappelez-vous) ; j'étais presque curieuse de voir si l'histoire allait se répéter avec cette proposition de dessert frais et léger (sans beurre, faut-il le préciser).
Tout s'est déroulé sans imprévu...jusqu'à l'étape finale du remplissage des moules, où vous préconisez une "petite louche".
Et là, je me gausse. Car je m'imaginais déjà, m'arrachant les cheveux à tenter de faire couler de ladite petite louche une préparation déjà partiellement figée. Et me préparant à m'immoler par le feu parce que je n'étais qu'une "pauvre nullasse" incapable de remplir ces "satanés moules" avec cette "fichue louche".
Mais je ne suis pas tombée dans votre piège grossier, et j'ai donc eu la présence d'esprit de m'emparer de l'ustensile magique, dont je dévoilerai le nom dans quelques lignes (teaser !!!). Je remercie d'ailleurs encore le destin de m'avoir dotée de cette formidable capacité d'adaptation.
Vous étiez déjà prévenu, Monsieur Felder. Vous rajouterez donc à la précédente punition 50 lignes :
"Je n'embête pas les nuls en cuisine en les privant de l'occasion de sortir leur poche à douille."